De vibrants portraits de femmes aux prises avec leurs désirs, leurs amours déçues et leurs blessures assassines, des êtres qui réinventent le réel, des enfants qui revisitent leurs rêves : telles sont les perles de verre (missangas) qui composent cette œuvre où Mia Couto invente un univers singulier et un langage unique, africain et universel.
Lapidaires, ces nouvelles parfois cruelles, parfois drolatiques, assemblées autour d’un fil invisible, sont souvent teintées d’une ironie qui rend d’autant plus poignante la destinée des êtres.
Construites sur une savante harmonie de registres littéraires et populaires, ponctuées de nombreux proverbes (véritables, détournés ou inventés), de jeux de mots et de mots-valises, ces nouvelles, plongées dans un long clair-obscur, nous ramènent sur les sentiers de l’enfance, de la genèse de la langue et de la création poétique.