Huit textes et vingt-six images, comme autant de rêves, tentent de répondre à une seule question qui engage le mystère de toute création spontanée : Comment, de simple facteur rural, Ferdinand Cheval (1836-1924), a pu devenir, sans le moindre apprentissage préalable, un créateur hors normes, bâtissant pendant une trentaine d’année son « Palais idéal » qui, précisément, n’est ni palais ni idéal, comme si la réalité de l’œuvre se dérobait aux termes destinés à la saisir ?