Dès le titre, Nocturnes (au jour le jour), le poète pointe l’intervalle ; l’entre deux jours. Paul André observe, l’œil aux aguets, tantôt amusé, tantôt grave, le clair-obscur de la nuit. Temps de tous les possibles, de tous les impossibles. L’écolier, le promeneur, la chouette, une routine, un reflet… chaque thème dévoile une multitude de rituels et d’émotions.
Dans ce dernier texte écrit par Paul André avant sa disparition, l’écriture légère et souple passe du jour à la nuit, traverse les nocturnes pour nous parler de la vie.